mercredi 6 juin 2018

La liste des députés qui ont voté contre l'interdiction du Glyphosate...


Mais qui sont ces députés qui ont voté contre l'interdiction du glyphosate, molécule active des herbicides de type RoundUp, reconnue comme toxique pour l'environnement et la santé ? 
L'association Agir pour l'Environnement vient de publier la liste des 63 députés qui ont rejeté l'amendement. Parmi eux, beaucoup d'agriculteurs.

En catimini, à 2h00 du matin mardi 29 mai, une poignée de députés a rejeté l'interdiction du glyphosate, herbicide pourtant reconnu comme toxique pour l'environnement et classé comme "cancérigène probable" par l'Organisation Mondiale de la Santé.
Il faut noter que lors de ce vote, il n'y avait que 86 députés présents sur les 577 que compte l'Assemblée Nationale. On a donc 491 absents, pour 1 non votant, 2 blancs, 63 contre et 20 pour. (voir l'analyse du scrutin sur le site www2.assemblee-nationale.fr)

"Le peu de transparence entourant ce vote a permis à 63 députés de décider de ce qui est bon (et surtout mauvais !) pour 66 millions de Français" fustige Agir pour l'Environnement qui a publié la liste des parlementaires s'étant ouvertement opposés à l'interdiction du glyphosate..

Les fermes-usines se multiplient en France

Les fermes-usines se multiplient en France, favorisées par la réglementation...

...La Confédération paysanne célèbre les victoires obtenues grâce à ces mobilisations : le projet de centre d’allotement de 4.000 bovins à Digoin (Saône-et-Loire) n’a pas eu l’autorisation du préfet les 23.000 porcs des Sables-d’Olonne (Vendée) et les 12.000 cochons de Saint-Symphorien(Gironde) ont été abandonnés, de même que les 2.500 chèvres de Mont (Indre-et-Loire). 
Mais d’autres projets continuent en parallèle de voir le jour, comme dans la Vienne, où un projet d’élevage de 6.000 porcelets bio est soutenu par Intermarché.

...Le phénomène est favorisé par la réglementation. 
Par exemple, depuis un décret signé en 2016 par Manuel Valls et Ségolène Royal, l’autorisation du préfet n’est désormais nécessaire que quand un élevage comprend plus de 400 vaches laitières ou 800 bovins à l’engraissement. Cela correspond à un doublement des seuils par rapport à la réglementation précédente. 
Toujours grâce à ce décret, les élevages de plus de 450 porcs, ou plus de 30.000 volailles, bénéficient désormais du régime de l’enregistrement, qui allège l’épaisseur du dossier à déposer à la préfecture, et les délais d’examen. « Si le préfet ne répond pas, vous avez automatiquement l’autorisation », précise Maître Frison. Tout cela réduit d’autant, pour les associations, les occasions de contester un projet....

vendredi 19 août 2016

HONTE sur le transport des animaux vivants


La France est le 2ème exportateur européen de veaux non sevrés. 
Cette enquête révèle les terribles conditions de transport de ces jeunes animaux vulnérables, en violation de la réglementation européenne. Ces veaux âgés de seulement 10 jours sont transportés sur des distances pouvant atteindre près de 3000 km et plus de 40h de route.
 Il ressort clairement de cette enquête que les jeunes veaux souffriront tant que ces longs transports continueront. Exigez leur interdiction
La réglementation européenne sur le transport des animaux est systématiquement violée pour les animaux non sevrés : l’alimentation correcte des veaux non sevrés est techniquement impossible.

Merci de demander à Stéphane Le Foll d’interdire les transports longues distances de veaux non sevrés.

Secrets de la culture paysanne d'autrefois

Bonne rentrée à tous!

Les prochains articles vous feront découvrir les secrets de l'agriculture paysanne d'autrefois...une mine d'or!!

En attendant, ce livre vous fera patienter.
Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu'est devenue l'agriculture 
Fabrice Nicolino
Dans cette lettre à un paysan de 90 ans, Fabrice Nicolino revient, avec la verve, la précision et la limpidité qu'on lui connaît, sur les révolutions qui ont ébranlé l'agriculture : la standardisation à outrance et la mécanisation des cultures et de l'élevage, l'utilisation des pesticides et des engrais, l'influence grandissante des ingénieurs agronomes, le remembrement des terres, la limitation des semences, la mise de l'agriculture au service de l'industrialisation.
Et aujourd'hui, le braquage des terres à l'étranger pour pallier le manque de surface agricole. Il déplore ces "commandos français venus de l'Inra, de la recherche, de la haute administration, du syndicalisme paysan officiel" qui, "enivrés d'Amérique", ont sauté "sur les campagnes, fusillant sans jugement quelques millions de paysans", "enfermant à triple tour veaux, vaches et cochons, inondant les champs de nouvelles molécules chimiques, et finissant la journée en se tapant dans le dos de contentement." Reste aujourd'hui une question : "Ce qui a été fait peut-il être défait ? Oui, jurent quelques siphonnés, dont je suis, écrit-il.
(...) Mon vieux Raymond, (...) ne me dis surtout pas que tu ne regrettes rien. Moi, si. Une autre histoire était possible. Un autre monde reste à construire." Dans ce texte percutant, Fabrice Nicolino nous bouscule et appelle à retrouver la raison ainsi que, pour citer Paul Ricoeur, "la simplicité des choix fondamentaux".
http://www.amap-idf.org/ressources-amap-alimentation-agriculture_46.php